Glossaire

  • Albédo: Fraction de rayonnement solaire (direct et diffus) réfléchie par la surface. Sa valeur varie entre 0 et 1. L’albédo de la neige fraiche varie entre 0,45 et 0,95. L’albédo du béton est de 0,20. Plus l’albédo d’une surface est élevée, plus elle est réfléchissante.
  • Angle horaire : Angle formé entre la projection du soleil sur le plan équatorial à un moment donné et la projection du Soleil sur ce même plan au midi solaire.
  • Azimut α (soleil) : Angle formé par le plan vertical du soleil avec le plan méridien et mesuré à partir du Sud. Cet angle est négatif le matin (direction Est), nul ou égal à 180° à midi et positif l’après-midi (direction Ouest), sur tout le globe.
  • Climat : Système mécanique en équilibre est définit comme la synthèse des éléments météorologiques (température, pression), sur une moyenne de 30 ans. Selon GUYOT, 1997 : « le climat représente l’état moyen de l’atmosphère et son évolution en un lieu donné. La notion de climat moyen correspond à l’ensemble des conditions qui caractérisent l’état moyen de l’atmosphère en un endroit ou une région. La notion de variabilité climatique correspond à la dispersion statistique des éléments caractéristiques climatiques autour de leur valeur moyenne. »L’étude du climat permet de rendre compte de l’hétérogénéité des espaces géographiques. Les phénomènes climatiques agissent à différentes échelles. L’étude de climat global permet de mettre en évidence la répartition des grandes zones climatiques de la planète. L’étude du climat à une échelle plus fine permet de se pencher par exemple sur les échanges d’énergie entre la surface urbaine et l’atmosphère.
  • Canopée urbaine : Zone d’émission basse correspondant au canyon urbain limitée par la rue et par la géométrie des bâtiments. Cette couche participe également à l’ICU et à un ou plusieurs micro(s) climat(s).
  • Canyon urbain : Segment de rue schématisé géométriquement par trois paramètres : hauteur H, largeur l, longueur L.
  • Climat urbain : Modification du climat local influencée par les caractéristiques de la ville (structure, densité de population, constructions, matériaux utilisés, etc.)
  • Couche limite urbaine (CLU) : Couche limitée au niveau des toits, où l’ICU peut se faire ressentir.
  • Déclinaison solaire : Inclinaison des rayons solaires avec le plan de l’équateur. Cet angle est positif dans l’hémisphère Nord, négatif dans l’hémisphère Sud. L’inclinaison des rayons solaires parallèles varient au cours de l’année en raison de la course annuelle de la terre par rapport au Soleil. Ainsi les zones géographiques sont soumises à des différences d’ensoleillement durant l’année. La déclinaison est égale à zéro aux équinoxes et varie de  + 23,45° au 22 juin, à – 23,45° au 21 décembre et peut être appréhendé au travers de 4 positions clés : les deux équinoxes et les deux solstices.
  • Degré d’ouverture d’un canyon urbain : Angle β (canyon) définit par le rapport hauteur/largeur des canyons urbains. C’est donc l’angle formé par la hauteur du bâtiment et la rue. La comparaison entre β (canyon) et β (soleil) nous indique si le fond de rue est éclairé ou non.
  • Effet de piège : Lorsque le rayonnement solaire direct qui atteint principalement les toits et les façades verticales des bâtiments est capté puis réémis par les surfaces. Les différentes surfaces captent ensuite à leur tour cette énergie. Ainsi au sein d’un canyon urbain, le rayonnement est affecté par plusieurs réflexions sur les parois des bâtiments.
  • Équinoxes : Les équinoxes sont les deux dates de l’année où le soleil traverse le plan équatorial : les durées du jour et de la nuit sont égales. L’équinoxe d’automne intervient vers le 21 septembre et l’équinoxe de printemps vers le 21 mars. A l’équinoxe de printemps le rayon solaire est dans le plan de l’équateur et la déclinaison vaut alors 0°.
  • Evapotranspiration : Perte d’eau par les végétaux sous forme de vapeur.
  • Flux de chaleur latente : Énergie échangée lors d’un changement de phase de l’eau (évaporation, condensation).
  • Flux de chaleur sensible : Flux à l’interface terre-atmosphère correspondant à la quantité de chaleur échangée par conduction.
  • Hauteur de soleil β (soleil) : Angle formé par la direction du Soleil avec le plan horizontal. La hauteur du soleil au-dessus de l’horizon se calcule en degrés (0° = horizontal, 90° = vertical).
  • Heure solaire : Heure de la journée déterminée par le mouvement apparent du Soleil, égale à 12h00 au midi solaire. A midi solaire, heure locale à laquelle le soleil passe au méridien du point d’observation, le soleil se trouve exactement au Sud (azimut = 180°).
  • Ilot de Chaleur Urbain (ICU) : Augmentation de la température dans la partie centrale de l’agglomération par rapport à sa périphérie.
  • Modèle Numérique de Terrain (MNT) : Donnée représentant l’altitude d’une zone terrestre, caractérisée par un maillage carré et régulier sous forme d’une grille de points localisés. Chaque point est définit par des coordonnées en x, y et z. Le MNT représente les points correspondant à l’altitude du sol.
  • Photosynthèse : Mécanisme utilisé chez les plantes qui utilisent l’énergie solaire pour oxyder l’eau et réduire le gaz carbonique afin de synthétiser des substances organiques.
  • Rayonnement : Transfert, un flux d’énergie qui se fait sous forme d’ondes électro magnétiques.
  • Rayonnement solaire incident (W/m2) : Différence entre le flux incident au sommet de l’atmosphère et le flux diffusé réfléchi qui arrive sur terre sous forme de rayons électromagnétiques de longueur d’onde comprise généralement entre 0,3 et 3 micromètres.
  • Solstices : Les solstices sont les deux dates de l’année où le soleil est le plus éloigné de l’équateur, ce qui correspond à la durée maximale du jour au solstice d’été le 21 Juin et à la duré minimale au solstice d’hiver le 21 Décembre. Le 21 juin est donc la période au cours de laquelle la durée qui sépare le lever et le coucher du Soleil cesse de croître (maximum 16 h 8 mn. Le 21 décembre est donc la période au cours de laquelle cette durée cesse de décroître (minimum 8h 12mn). Les saisons sont inversées dans l’hémisphère Sud.
  • Système d’Information Géographique (S.I.G) : Concept complexe couvrant les activités de la géomatique. Le SIG englobe plusieurs aspects : l’acquisition des données numériques, la gestion de la base de données, la manipulation,  l’analyse des données, l’affichage des données et la représentation des données. Ce concept fait appel à une compétence informatique et théorique et permet une représentation plus ou moins réaliste de la réalité, en se basant sur des éléments d’une base de données géoréférencées.  Les données sont soit localisées avec des coordonnées, soit avec par exemple un code d’adresse postale, ou par d’autres attributs à l’objet.
  • Télédétection : Cette méthode utilise la mesure du rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi des objets étudiés dans un certain domaine de fréquences. Ce rayonnement est modifié par l’atmosphère et par la surface de la Terre.  Les divers objets (bâti, végétation, surface d’eau ou masses d’air) émettent ou réfléchissent le rayonnement à différentes longueurs d’ondes et intensités et sont déterminés par une signature spectrale qui leur est propre.
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